Ça m'a beaucoup fait penser aux liaisons dangereuses de Laclos, à cause du style épistolaire, de l'époque ( moins d'un demi siècle d'écart il me semble ) et de l'ambiance victorienne. Évidement, à part ça, pas grand chose à voir je le concède.
On prend beaucoup de plaisir à le lire mais il reste tout de même très lent, on avance très lentement en prennant sans cesse le temps de la reflexion, tout est calculé bien à l'avance
Même si, évidement, le roman à vieilli, ce n'est pas tellement dérangeant et on y plonge facilement.
Certaines remarques de l'époque peuvent "choquer", comme lorsque Van Helsing dit de Mina Harker que c'est une femme qui a " presque un cerveau d'homme" .
Et c'est très interessant de voir aussi avec quel soucis et quelle fidélité ( supposée ) Stoker a retranscrit la géographie précise de lieux pourtant très lointains, alors qu'il aurait pu choisir dès le départ, comme Tolkien, de creer un univers imaginaire ( ce qui aurait eu beaucoup moins d'impact que la façon dont il a ancré le vampire dans le réél ), preuve d'un considerable travail de recherche.
J'ai même été étonné de voir que son Dracula ne brûlait pas à la lumière du jour comme les vampire de Anne Rice, mais qu'il ne pouvait traverser les cours d'eau qu'à certaines conditions bien précises
Bon je vais arrêter là le pavé, juste pour dire que les 15 dernières pages sont à couper le soufle, j'en garde un excellent souvenir.
Ps: je vous conseil l'édition que j'ai mis en image (
babel ) elle est vraiment très agréable